lundi 11 avril 2011

Les deux variables et la constante des révolutions

Une seule question revient chaque matin que dieu fait depuis l’avènement du printemps arabe, "Est ce que la révolution se fera ou se fera pas chez nous?".

Les opinions sont très diverses, mais deux réponses (en général) se dévoilent dans la scène, une réponse qui émane des différents pôles d’intérêts et qui est propagé abusivement par leurs médias, cette réponse est aussi clair " l’Algérie va bien!, on’ a des petits soucis on va les régler et vous enfaites pas on est toujours là pour vous!" ça était bien dit par leur homme de vitrine!; L'autre réponse qui reste un peu septique et qui est surtout déstabilisé par le spectre sanglant de la décennie noire qui hante toujours la mémoire collective des algériens.  

Tout le monde sait que l’Algérie n'est pas un cas très particulier (comme ils veulent le faire passer), les pays arabes sont tous les mêmes, des tyrans en haut, des pauvres écrasés en bas, le bâton dans la main droite, et des cartes dans la main gauche (c'est pas des cartes de jeux malheureusement mais des cartes morbides), la situation est calqué on reconnait un pays d'un autre que par son dialecte.

Les révolutions que ce soit en Tunisie, en Égypte,  en Libye, au Yémen ou autres (liste toujours ouverte et tout le monde y passera!) ont tous deux variables, la première est l’étincelle et la seconde qui dépend en vérité de la première est le Timing; et ils ont tous une constante qui est la volonté du peuple; est ce que nous ferons l'exception(comme ils parient des uns)?, on attendant les deux variables, la constante me paraît acquise!!!.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire